A l'origine, la capoeira est une danse qui cachait une lutte et la préparation pour la défense des esclaves noirs, car ceux-ci ne pouvaient évidemment pas porter des armes, la capoeira est devenue de nos jours une manifestation profonde des couches populaires noires de notre pays et gagne de plus en plus des adeptes.
LA CAPOEIRA est sans doute née ainsi ;en tapant des mains,en chantant des chansons aux paroles allusives, en dansant. Elle maintenait avec la perspective de la fuite,de la révolte et de la liberté,la dignité des nègres du Brésil.
Le processus de l’abolition de l’esclavage a été très long et il aura fallu plus de 280 ans avant que ce commerce très lucratif pour certain soit abolit.
1871 : vient la loi du ventre libre qui octroie la liberté à tous les enfants d’esclaves a naître.
1890 : Interdiction de la capoeira jusqu’en 1937, après l’abolition de l’esclavage, des milliers de gens se sont retrouvés libres, livrés à eux-mêmes, sans logement, sans travail et sans nourriture. Pour survivre, des milices criminelles appelées MALTAS composées de capoeiristes, vont se former et répandre la violence.
La capoeira, forme d'expression des esclaves noirs durant la période coloniale, est une lutte accompagnée de rythmes et de musique, aux mouvements souples qui ressemble davantage à une danse.
Le berimbau, le principal instrument musical, en marque le tempo avec un son monotone qui va cependant de la mélancolie à une cadence menaçante. Après des décennies d'oubli ou d'interdiction, la capoeira gagne de plus en plus des adeptes dans notre pays, rachetant de ce fait une forme d'expression populaire d'un énorme intérêt historique et culturel. Ce mouvement commence même à dépasser le cadre des frontières de notre pays, tel que l'on peut constater par l'existence de nombreux groupes de capoeira à l'étranger
En ce qui me concerne, moi Nadège, la capoeira est une danse d’esclave qui ne m’honore pas. Le passé des mes ancêtres est encore trop proche pour que je me batte sur un rythme musical brésilien.
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Nadège Adohouansi