Au cours de la semaine du 12 au 16 mars 2007, un groupe de 6 jeunes du Tipi composé de Anna, Charlotte, Hada, Zeanawit, Méssaoudé et Yvic a endossé le costume de comédien pour une petite semaine au Théâtre de la Reine Blanche, dans le 18ème, près du Métro « La Chapelle ».
Au cours de cette semaine, ils ont monté une pièce de théâtre d’une vingtaine de minutes avec l’aide de leur professeur, Josseline.
Nos 6 jeunes ont d’abord commencé la semaine par de nombreux exercices de respiration ventrale, vu qu’au Théâtre, afin de porter la voix loin sans forcer sur les cordes vocales, il faut savoir projeter sa voix avec son ventre. Ces petits exercices ont provoqué pas mal de fou rire et cela s’avère bien plus compliqué qu’il n’y parait, c’était plus simple quand nous regardions Josseline. Apres, nous avons porté notre attention sur la mémoire et l’articulation, deux éléments plus que vitale quand ont fait du théâtre. Pour se faire, nous avons également eu recours à de petits exercices, comme pour l’articulation, dire ou essayer de dire cette phrase : « Combien sont ces six saucissons ci ? C’est six sous ces six saucissons ci. » Là encore, pas mal de fou rire et autres anecdotes à raconter, mais je préfère vous laisser imaginer.
Enfin, après quelque jours de nombreux exercices en tout genre, nous avons décidé de mettre en place une petite pièce de théâtre de 20 minutes environ, intitulée Le mariage Forcé.
Cette petite pièce raconte l’histoire d’Isabella (messaoude), jeune fille amoureuse de Lelio (Yvic), jeune écrivain, poète. Les deux tourtereaux veulent se marier, mais la mère d’Isabella, Maria (Anna), s’oppose à ce mariage.
Grâce à un plan complexe et rusé, mis en place par Colombine (Hada), la meilleure amie d’Isabella, les jeunes amoureux arriveront à se marier avec l’aide d’un prêtre (Zeanawit) et à duper la tyrannique mère. Pour se faire ils utiliseront le point faible de cette dernière, l’argent, et feront passer Lelio pour un riche banquier, succès assuré.
Charlotte quant à elle, faisait les présentations sur scène et nous aidait en indiquant au Public les divers changements de temps et de lieu.
La pièce fut un véritable chef d’œuvre, de nombreuses personnes comme Mme Martins, Mr Fatela, sont venus spécialement assister au spectacle après avoir entendu parler de nos nombreux exploits pendant la semaine.
Nous nous sommes bien amusés, il faut le dire. Et je souhaiterai ajouter, qu’au Théâtre, ce qui est bien, c’est qu’on peut tout faire !
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